Sécurité : ⭐⭐⭐⭐⭐
Facilité d’utilisation : ⭐⭐⭐⭐
Fonctionnalités : ⭐⭐⭐⭐
Support client :⭐⭐⭐
Tarifs : Gratuit
Dans un environnement de plus en plus numérique, les cyberattaques se multiplient et deviennent de
plus en plus complexes et diversifiées. L’attaque à l’IBAN (International Bank Account Number) est un
exemple frappant de fraude qui exploite les vulnérabilités des entreprises, quelle que soit leur taille.
Cette forme de fraude cible les processus de paiement des entreprises en manipulant discrètement
les coordonnées bancaires d’un fournisseur avant un paiement. Pourtant, la nouvelle législation
prévue pour 2026 devrait apporter une solution pour renforcer la sécurité des paiements.
L’attaque à l’IBAN repose sur une modification frauduleuse des coordonnées bancaires d’un fournisseur, souvent à l’insu des services administratifs ou comptables de l’entreprise. L’attaquant intervient principalement dans les moments où des paiements sont en préparation, exploitant la confiance des employés et les failles dans le processus de gestion des paiements.
Le cybercriminel commence généralement par intercepter la boîte mail du service administratif de l’entreprise. Cela peut se faire via des attaques de phishing ou en exploitant des vulnérabilités dans les systèmes de messagerie. Une fois dans la boîte mail, l’attaquant peut observer les échanges relatifs aux paiements en attente.
L’attaquant attend qu’une facture importante arrive à échéance et profite du moment où les informations bancaires du fournisseur sont sur le point d’être utilisées. En général, les IBAN des fournisseurs sont déjà enregistrés dans les logiciels comptables des entreprises, limitant les chances de fraude. Cependant, lorsque l’entreprise reçoit une facture d’un nouveau fournisseur, une facture mise à jour avec un nouvel IBAN, ou encore un virement ponctuel, c’est à ce moment-là que l’attaque devient possible.
Si un fournisseur fournit un nouvel IBAN par e-mail, c’est une opportunité pour l’attaquant d’intervenir. Le pirate peut modifier discrètement l’IBAN du fournisseur dans la facture avant que celle-ci ne soit intégrée dans le logiciel comptable de l’entreprise. Cela peut se produire sans que le service comptable ne s’en aperçoive, car la manipulation se fait au moment de la gestion des factures dans le système.
Une fois que le faux IBAN a été inséré dans le système comptable, le paiement est effectué, mais au lieu de parvenir au fournisseur légitime, les fonds sont transférés sur le compte du pirate. Cette méthode peut être particulièrement discrète et difficile à détecter, car c’est lorsque le fournisseur relance l’entreprise pour un paiement non reçu que l’arnaque est souvent découverte. D’où l’importance de prendre des mesures de sécurité renforcées dans la gestion des paiements, telles que la vérification systématique des coordonnées bancaires et la mise en place de contrôles internes rigoureux.
Lorsque des anomalies sont détectées, il est important d’agir rapidement. Vérifiez si un virement a été effectué vers un compte légitime et si les coordonnées bancaires correspondent bien aux informations fournies par le fournisseur. En cas de doute, contactez immédiatement la banque pour tenter de bloquer le paiement avant qu’il ne soit trop tard.
Sécurité : ⭐⭐⭐⭐⭐
Facilité d’utilisation : ⭐⭐⭐⭐
Fonctionnalités : ⭐⭐⭐⭐⭐
Support client :⭐⭐⭐⭐⭐
Tarifs : Gratuit
En attendant les plateformes sécurisées, il est essentiel de vérifier la légitimité des paiements. Si l’entreprise reçoit une facture d’un nouveau fournisseur ou une mise à jour d’IBAN, contactez le fournisseur directement par téléphone ou un autre moyen sécurisé pour confirmer les coordonnées bancaires avant d’effectuer le paiement. Pour un virement ponctuel, assurez-vous que le fournisseur a bien reçu les fonds en le contactant après le paiement. Ces vérifications permettent de prévenir toute fraude et de garantir que les paiements sont envoyés aux bons destinataires.
Bien que la vigilance et les bonnes pratiques soient essentielles, la réforme de la facturation électronique, prévue pour 2026, devrait apporter un renforcement significatif de la sécurité des paiements. À partir de cette date, la facturation électronique deviendra obligatoire pour toutes les entreprises, y compris les TPE et PME. Cette mesure permettra de réduire considérablement les risques de fraude, en particulier ceux liés à la manipulation des IBAN.
Les entreprises devront utiliser des plateformes de dématérialisation sécurisées, comme Chorus Pro, pour émettre et recevoir leurs factures. Ces plateformes garantiront l’authenticité et l’intégrité des documents, avec des mécanismes de validation des informations bancaires. Cela permettra d’éviter les erreurs humaines et les tentatives de modification frauduleuse des coordonnées bancaires, en offrant une traçabilité complète des transactions.
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